La taxe foncière reste un sujet sensible pour les investisseurs. Je profite donc de l’occasion pour revenir sur quelques détails essentiels.
Cette année, le coût de la taxe foncière a flambé sur certaines communes.
Pour rappel, le montant de la taxe foncière est indexé à la valeur locative cadastrale. Et ça fait plus de 40 ans qu’elles n’ont pas atteint un tel niveau (depuis 1986 précisément ! ).
Cette année, on constate une hausse de plus de 50 % comparé à 2020.
💡 Et ce n’est pas tout : votre taxe foncière est aussi calculée en fonction d’un taux fixé par les collectivités locales. Aussi, face à la disparition de la taxe d’habitation, les communes ont encore plus de mal à réduire ce taux (seule une petite poignée l’a fait cette année pour soulager les propriétaires).
Dans l’état actuel des choses, c’est donc double peine pour les investisseurs.
👉 Parmi les hausses les plus spectaculaires en 2023, on note Paris (+ 59 %), Meudon (+ 42,2 %), ou encore Grenoble (+ 31,5 %).
Mais la situation n’est pas irrémédiable.
D’ailleurs, on l’a évoqué brièvement la semaine dernière : vous pouvez déduire votre taxe foncière de vos impôts. Tout comme les autres dépenses liées au logement loué (frais de gestion locative, assurance, intérêts d’emprunt…) si vous optez pour le régime réel.
⚠️ Mais attention, vous ne pouvez déduire uniquement la partie non récupérable sur le locataire.
Aussi, n’oubliez pas de réclamer les charges récupérables (taxe d’ordures ménagères ou de balayage) lors de la régularisation annuelle des charges si le bail le mentionne.
Pour rappel, vous avez jusqu’à :
👉 Aujourd’hui minuit (16/10) si vous payez via TIPSEPA, chèque, virement, ou espèces auprès d’un centre des finances publiques ou d’un buraliste agréé (règlement inférieur à 300 €) ;
👉 Samedi minuit (21/10) en cas de télépaiement, pour un débit sur votre compte 5 jours plus tard.
En cas de retard, vous risquez une pénalité de 10% du montant.
